L’été 2023 était le plus chaud depuis 2000 ans

L’été 2023 était le plus chaud depuis 2000 ans

L’année 2023 a battu de nombreux records sur le plan climatique. L’été dernier a même été le plus chaud enregistré dans l’hémisphère nord depuis 2000 ans. Ce phénomène est en partie lié à des facteurs naturels et à l’activité humaine.

Des températures record 

Le 14 mai, la revue Nature a révélé dans une étude que l’été 2023 a été au moins un demi-degré plus chaud que celui de l’an 246. L’année 2023 a été en moyenne 1,48 degré plus chaude qu’à l’époque pré-industrielle et Météo-France, a même classé 2023 comme la deuxième année la plus chaude depuis le début du XXe siècle. Des records  inquiétants ont aussi été battus cette année, avec l’intensification de la fonte des glaces et de la banquise ou encore les canicules océaniques.  

Les relevés de température effectués par les agences météorologiques internationales montrent en particulier que les mois de juin, juillet et août 2023 ont enregistré des températures records. Les reconstructions climatiques basées sur les carottes de glace, sur les cernes des arbres et sur les sédiments marins indiquent également que les températures estivales ont dépassé celles des deux derniers millénaires.

El Niño et les gaz à effet de serre

L'augmentation des températures à travers le monde est principalement liée au changement climatique causé par les activités humaines, comme l’utilisation de combustibles fossiles (charbon, pétrole, gaz) qui libère des gaz à effet de serre. Ces gaz retiennent la chaleur dans l'atmosphère et ils augmentent ainsi les températures. L’été dernier, un épisode d'El Niño a aussi contribué à ces fortes chaleurs. Pour rappel, El Niño est un phénomène climatique naturel qui réchauffe les eaux de l'océan Pacifique, influençant au passage les conditions météorologiques mondiales et augmentant bien évidemment les températures.

En 2023, de nombreuses régions du monde ont subi des vagues de chaleur intenses et prolongées. Ces épisodes ont eu de graves impacts sur la santé, l'agriculture et les écosystèmes. L'été a également été marqué par  de multiples feux de forêt, notamment en Amérique du Nord et en Europe. Ces incendies ont été amplifiés par les conditions chaudes et sèches. Sans réduction des émissions de gaz à effet de serre, les épisodes de chaleur extrême comme celui-ci deviendront plus fréquents et violents. Ainsi, l'été 2023 pourrait simplement devenir un indicateur des tendances climatiques à venir si des mesures ne sont pas prises.

 

Par Juliette Paul





Retour au blog